9IÖÆ×÷³§Ãâ·Ñ

ɱ¹Ã¨²Ô±ð³¾±ð²Ô³Ù

Taking Liberties: The War on Terror, Civil Liberties, and the American Courts

Jeudi, 22 mars, 2012 17:00à19:00
Pavillon Chancellor-Day 3644, rue Peel, Montréal, QC, H3A 1W9, CA

Avec , présidente de la American Civil Liberties Unions (ACLU) et titulaire de la Chaire Centennial en droit à l'école de droit de Brooklin.

¸éé²õ³Ü³¾Ã©

Dans la décennie qui a suivi 9/11, des violations flagrantes des droits de la personne ont été commises par suite aux efforts d'antiterrorisme aux États-Unis, y compris l'emploi de la torture et l'extradition extraordinaire, et à l'accroissement du pouvoir du gouvernement sur ​​des individus grâce à l'utilisation agressive de la surveillance, etc. Bien que ce nouveau régime juridique compromette les droits des Américains ordinaires plus que la plupart des gens ne le réalisent, ce sont les hommes arabes et musulmans, y compris les citoyens américains, qui l'ont enduré en majorité.

Alors que les victimes des efforts de lutte antiterroriste ont demandé une révision judiciaire de ces actions, les tribunaux américains ont développé une myriade d'excuses pour éviter la procédure, allant du secret d'État à l'immunité juridique, en passant par des règles spéciales de plaidoirie, etc.

Les juges engagés dans cette forme d'(adju/ab)dication font souvent valoir que c'est aux organes politiques de décider comment la lutte contre le terrorisme doit être menée. La comparaison du traitement des réclamations du citoyen canadien Maher Arar au Canada et aux États-Unis soulève de sérieuses questions sur le rôle des tribunaux dans la vérification des violations des droits et la nécessité de mettre en place des mécanismes de responsabilisation politique.

A propos de cette conférence annuelle

Les Conférences Wallenberg honorent Raoul Wallenberg, un diplomate suédois dont les actions ont sauvé la vie de milliers de Juifs en Hongrie durant la Seconde Guerre mondiale.

Back to top