Six chercheurs principaux du Neuro bénéficient de subventions des IRSC
Les projets concernent d’importants travaux sur la maladie de Parkinson, le glioblastome et la démence
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Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) octroient un financement substantiel aux projets de six chercheurs principaux du Neuro. Plus de 6 millions de dollars au total seront consacrés à la recherche sur diverses affections neurologiques. Ces études représentent plus du quart des projets de l’Université 9IÖÆ×÷³§Ãâ·Ñ qui ont reçu un financement des IRSC dans le cadre de cette série de subventions. Les chercheurs du Neuro sont également cochercheurs dans deux autres projets financés par les IRSC.
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Xiaoqian Chai
Titre : Imagerie cérébrale multimodale de précision sur le développement du réseau des fonctions cognitives supérieures dans l’autisme par IRM à champ ultra-élevé
Montant du financement : 703 800 $
Description : Ce projet vise à élucider l’association entre les différences d’organisation du réseau cérébral et les symptômes comportementaux chez les enfants autistes. Il s’appuie sur une nouvelle approche individualisée qui combine la neuro-imagerie multimodale de précision, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) à champ ultra-élevé et les paradigmes de films naturalistes. L’étude se concentrera sur l’organisation des réseaux cérébraux qui sous-tendent les fonctions d’inférence sociale, le langage et la mémoire.
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Alain Dagher
Titre : Effets de la perte de poids induite par les agonistes du récepteur du peptide-1 apparenté au glucagon (GLP-1) sur les indicateurs de la santé cérébrale, métabolique et cérébrovasculaire
Montant du financement : 1 346 400 $
Description : L’obésité à l’âge mûr constitue un facteur de risque important pour la démence et la maladie d’Alzheimer. Néanmoins, jusqu’à dernièrement, très peu de traitements pour la perte de poids étaient sûrs et efficaces. Cette situation a récemment connu un revirement grâce à l’arrivée d’une classe de médicaments appelés agonistes GLP-1, qui parviennent à provoquer une perte de poids significative. Dans ce projet, on recrutera 120 personnes âgées de 30 à 55 ans et on leur administrera un médicament appelé tirzépatide pendant un an. Ensuite, l’imagerie par résonance magnétique permettra de vérifier si la perte de poids s’accompagne de modifications en matière de santé cérébrale.
Jérôme Fortin
Titre : Caractérisation et amélioration des nouveaux traitements pour les gliomes diffus avec mutations de l’IDH
Montant du financement : 1 051 875 $
Description : Dans un type de cancer du cerveau, les cellules tumorales présentent une mutation du gène IDH1. Fait remarquable, le ralentissement de la progression tumorale chez les patients traités avec des médicaments qui inhibent la mutation isocitrate-déshydrogénase (IDH) permet d’éviter l’ajout d’un traitement supplémentaire pendant une longue période. Toutefois, les inhibiteurs d’IDH, qui suscitent l’espoir, ne fonctionnent pas pour tous les patients. Cette recherche vise à trouver des moyens d’obtenir une meilleure réponse à ces inhibiteurs d’IDH chez un plus grand nombre de patients. Pour ce faire, on utilisera des modèles de maladie novateurs afin d’étudier les tumeurs de patients traités avec des inhibiteurs d’IDH. Globalement, l’étude permettra de mettre au point de meilleurs traitements pour les patients atteints de gliomes avec mutation d’un gène IDH.
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Austen Milnerwood
Titre : Mécanismes et ciblage des mutations de la LRRK2 dans la MP
Montant du financement : 1 067 175 $
Description : Cette recherche s’intéresse au dysfonctionnement précoce des réseaux cérébraux liés à la maladie de Parkinson (MP), en particulier en ce qui concerne les mutations des protéines LRRK2 et VPS35. Ces mutations provoquent des altérations prématurées de l’activité cérébrale, qui peuvent être inversées par des inhibiteurs de LRRK2. L’étude examine les effets de l’inhibition de LRRK2 sur les modèles animaux, afin de déterminer si une intervention précoce serait en mesure de prévenir la progression de la maladie. Les résultats visent à orienter les essais cliniques, en donnant un aperçu de l’innocuité et de l’efficacité des inhibiteurs de LRRK2 et de leur utilisation potentielle aux différents types de MP, contribuant ainsi à la mise au point de nouveaux traitements.
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Adrien Peyrache
Titre : Conséquences du dysfonctionnement des ondulations d’ondes aiguës de l’hippocampe sur la déficience cognitive dans un modèle de souris pour le syndrome de Christianson
Montant du financement : 914 175 $
Description : Le sommeil joue un rôle important dans la formation des souvenirs. Le déficit de sommeil, aussi petit soit-il, peut entraîner des répercussions négatives sur la mémorisation. Curieusement, les comorbidités de troubles du sommeil et de déclin cognitif ont été associées à de nombreux troubles neurologiques et au vieillissement. Lors d’études antérieures, les scientifiques ont constaté que les patients atteints du syndrome de Christianson, un trouble cérébral complexe, ont souvent des problèmes de sommeil. Il est intéressant de noter que les personnes présentant des troubles du sommeil graves ont tendance à avoir plus de problèmes comportementaux et émotionnels au cours de la journée. Le syndrome de Christianson se doit aux mutations de perte de fonction dans un gène codant pour une protéine particulière, la NHE6. Cette subvention permettra aux chercheurs de poursuivre leurs précédents travaux publiés et de rassembler des données préliminaires exhaustives pour analyser les effets de l’absence de NHE6 sur l’activité neuronale et la mémoire.
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Jean-Baptiste Poline
Titre : Caractérisation et prédiction des stades biologiques de la maladie de Parkinson à l’aide de la neuro-imagerie dans les populations mondiales
Montant du financement : 1 051 875 $
Description : La recherche sur la maladie de Parkinson vient tout juste de connaître un changement de paradigme en matière de définition des critères biologiques objectifs pour la stadification. Cette approche viendra compléter ou remplacer la détection fondée sur les symptômes et le suivi de la progression. Ce nouveau cadre offre d’intéressantes possibilités pour découvrir des biomarqueurs non effractifs en vue de prédire l’évolution de la maladie. Les scientifiques cherchent à exploiter ce cadre de stadification pour caractériser les régions du cerveau touchées chez les parkinsoniens aux différents stades de la maladie. On évaluera l’utilité de ces signatures cérébrales en tant que biomarqueurs en fonction de leur capacité à prévoir les stades futurs pour les patients dans de multiples ensembles de données longitudinales. À cette fin, on mettra au point un cadre de gestion et de traitement des données réparties, et cette infrastructure servira ensuite à caractériser spécifiquement les signatures du réseau cérébral afin d’étudier et d’anticiper la progression de la maladie.
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